Peter William Holden

Aux Baux-de-Provence, dans la deuxième salle d’exposition de l’Hôtel de Manville, mairie de la
cité, le plasticien vidéaste anglais, installé en Allemagne, présente Arabesque, une œuvre
tridimensionnelle, telle une sculpture vivante formée d’une troupe de mannequins, véritables
danseuses fantomatiques. Et fait danser inlassablement son automate des temps modernes sur
une valse viennoise d’une autre époque. Utilisant les nouvelles technologies en les mariant à de «
vieilles mécaniques », il génère ainsi une installation chorégraphique d’ombres, de lumières et de
vidéos qui tourne tel un derviche tourneur. Arabesque est-elle simplement une machine à
danser ? Peter William Holden mérite-t-il le surnom de Maurice Béjart des automates ? Le nom
donné à cette œuvre, une figure de danse classique, pourrait le laisser penser.

Considérant que ces installations mécaniques sont le support indispensable afin d’arriver au but, le
but étant contenu dans ces animations/chorégraphies éphémères que développent ses machines
en mouvement, Peter William Holden les compare volontiers à des mandalas contemporains.

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Arabesque
,  Installation (mannequins mécaniques) / © P. W. Holden, 2007

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