Né en 1963 à Paris, Aurèle s’est fait connaître du monde de l’art dès la fin des années 80. Il est exposé dans les plus grandes capitales de l’Art contemporain : Paris, Tokyo, New-York, Shanghai.
En 1986 Aurèle découvre à New York une affichette offrant une récompense pour un chien perdu. Depuis, il travaille, développe et décline l’image de ce chien. Véritable mascotte, il est le prisme à travers lequel Aurèle a choisi de faire rayonner son message d’artiste. Pour le diffuser, Aurèle exploite tous les moyens mis à sa disposition : photo, vidéo, peinture, sculpture, installations, œuvres monumentales.
Ce chien n’est plus un simple chien perdu. Il est son Lostdog et apparaît comme la métaphore de nos propres vies confrontées aux pollutions, aux guerres, aux épidémies ; mais comme un autoportrait. De la découverte de l’affiche dans une rue de New York en 1986 jusqu’au projet du LostDogMalon, œuvre de plus de 6m de haut présenté en 2019 à la biennale d’art contemporain de Bangkok, son célèbre Lostdog aura dès la semaine prochaine sa place à Saint-Étienne-du-Grès.
Aurèle pioche dans l’actualité des situations, des instantanés, des mots et expressions qu’il met en exergue comme nul autre pour donner à réfléchir. Le Lostdog visionnaire tragique, voit aujourd’hui les préoccupations planétaires croiser la trajectoire de chacun d’entre nous. Et devient le symbole d‘une prise de conscience que l’artiste espère à l’échelle de la planète.