En ce jour de deuil national, pour le festival a-part comme pour toute la France, suite aux événements tragiques du jeudi 14 juillet au soir à Nice, à l’instar de notre grand voisin le festival d’Avignon qui, plutôt que d’annuler ses spectacles, a proposé « d’applaudir ensemble les forces de vie » contre « ceux qui veulent imposer le silence » à la culture, nous avons décidé de maintenir l’ouverture de cette septième édition hier 17 juillet aux Baux-de-Provence.
Par ses mots, ses images et ses formes, sa sensibilité, son intelligence et sa spiritualité, l’art sait raconter la douleur – qui est la nôtre aujourd’hui – mais aussi et surtout l’espoir de s’en sortir par le haut.
De la danse aux arts plastiques en passant par la musique, il s’est toujours battu contre tous les obscurantismes. Aujourd’hui plus que jamais, il s’agit d’un enjeu crucial pour l’art contemporain et les amoureux des arts dans les Alpilles et ailleurs.
C’est dans cet esprit de combat et surtout de vie que nous vous invitons à nous réunir
En fin de matinée à l’Oustau de Baumanière, comme prévu dans le déroulé des manifestations d’ouverture du festival a-part.
A midi, comme toute la France nous y observerons la minute de silence.
Puis ce soir, Ariel Kyrou nous invite tous à débattre avec mounir fatmi et Gérard Fromanger sur cette épineuse problématique des corps en migration.
Bien à vous tous, restons forts et unis.
Toute l’équipe du festival
